Partenaires associés au projet :
FABLab / La Parcelle Collective, La Condition Publique
Publics visés :
_ Un groupe de 12 jeunes décrocheurs scolaires identifiés au sein de leur établissement.
_ Un groupe de 6 filles et 6 garçons.
Collégiens de Madame de Sévigné et Anne Franck.
Temporalité :
2019 / 2020
Série de 3 workshop et un temps de restitution avec les familles.
Partenaire financier :
Ce projet est soutenu par le Ministère de la Culture dans le cadre de l’appel à projets « d’actions culturelles en Région Hauts-de- France »
Ce nouveau projet a pour double ambition de permettre à des publics éloignés de la culture (jeunes collégiens en décrochage scolaire) de découvrir à la fois l’art contemporain, par les expositions programmées à l’Espace Croisé, et les pratiques artistiques du numérique, par des ateliers animés par l’artiste Gaëtan Robillard en partenariat avec le FABLab / La Parcelle Collective.
Cette action permet à la fois de fréquenter des œuvres, de rencontrer de manière directe et vivante des artistes et des professionnels de la culture. Par ailleurs, ce projet développe la pratique artistique et culturelle et l’acquisition de connaissances dans le domaine des arts visuels et du numérique.
Ce projet est innovant car il explore l’image dans toutes ses composantes : fixe, en mouvement, numérique, analogique et immatérielle.
La révolution numérique modifie les pratiques culturelles des jeunes et amplifie leur prise de distance vis à vis de la culture « savante ».
Si les jeunes utilisent quotidiennement des outils numériques, ils ont une relation « de façade » à ces matériels. Il s’agit donc de les amener à passer de l’autre côté de l’écran, et à aborder les composants immatériels d’une image numérique, notamment le code informatique.
Le développement du projet se décompose en plusieurs temps : découverte de l’exposition en cours, choix de dessiner à partir d’une image présente dans l’exposition, indexer, coder, générer, tracer, restituer. Ce qui permet à chacun d’entrevoir l’ensemble d’un cheminement créatif, avec ses maîtrises, ses hasards et ses accidents ; et ce, jusqu’à la présentation du travail accompli par un temps de restitution.
Le choix opéré, de cibler le projet par rapport à des gestes graphiques liés au dessin (du feutre noir sur papier blanc au traçage mécanique effectué par une machine du FABLab), permet de questionner et de qualifier une pluralité de gestes artistiques de la main vers la machine. Les jeunes ont aussi recours à un vocabulaire spécifique pour ausculter leurs dessins. Ils développent ainsi leur capacité à nommer des composants plastiques.
Les questions soulevaient avec les jeunes et expérimentées avec Gaëtan Robillard et le FABLAB seront les suivantes : une machine peut-elle apprendre à dessiner ? Peut-on qualifier l’œuvre réalisée par une machine d’œuvre d’art ? Comment apprend-on ?
A partir des réflexions artistiques et critiques, les jeunes découvriront et exploreront les outils et technologies numériques, grâce au partenariat avec le FabLab, voisin du centre d’art jusqu’au juin 2019. Les outils numériques que l’on trouve dans le FabLab permettent de concevoir des formes et de fabriquer des objets à partir d’une image analogique ou numérique.